Le MFM tiendra son Conseil Exécutif les 20,21et 22 Juillet 2007 à Antananarivo. Ce Conseil Exécutif verra la participation des dirigeants MFM des 22 Comités Régionaux. L’ordre du jour portera sur la pratique du principe de la subsidiarité dans l’application de la politique de décentralisation stipulée dans la constitution révisée à l’issue du référendum du 04 Avril 2007 et sur la préparation des élections législatives, sénatoriales et régionales prévues pour cette année.
Les dates de ces différentes échéances électorales ne sont pas encore publiées. L’actuelle loi électorale n’exige leur publication que trois mois au plus tard avant la date des scrutins. Cette même loi électorale présente des imperfections et la plupart des partis politiques sollicitent sa révision mais les tenants du pouvoir déclarent leur refus catégorique.
Avant les présidentielles du 03 Décembre 2007, il nous a été donné une opportunité d’intervenir auprès des observateurs internationaux à l’occurrence de EISA pour le compte de la SADC pour soulever les défauts du Code électoral. Les observateurs EISA ont pris en considération les propositions du MFM et ont émis des suggestions et recommandations dans ce sens.
NDI (National Democratic Institute) convoquera une deuxième table ronde portant sur la discussion de la réforme de la loi électorale le 11 Juin 2007 prochain. Une première table ronde a eu lieu en Février 2007 qui a su trouver des consensus entre les sociétés civiles et d’autres organisations. Cette fois le MFM a reçu une invitation de la part de NDI à l’occasion de celle du 11 Juin 2007. Le MFM a déjà formulé des propositions qu’il ne manquera pas de présenter à cette table ronde.
Le référendum du 04 Avril 2007 confirmant la régionalisation appelle de nouveaux défis pour réaliser un processus démocratique dans notre pays. Certaines dispositions de la constitution amendée sont inacceptables notamment dans son article 46 : « Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malagasy d’origine par le père et la mère… ». La société civile et la majorité de la classe politique ont manifesté leur désaccord à ce sujet.
Les prérogatives parlementaires sont particulièrement limitées à des courtes de sessions de quatre mois dans l’année. Les fonctions de contrôle du législatif sur l’exécutif sont handicapées par les prérogatives exorbitantes reconnues à l’exécutif.
Les défis de développement du processus démocratique à Madagascar pour le MFM consistent à conquérir une majorité parlementaire au sénat et à l’assemblée nationale pour imposer une nouvelle révision constitutionnelle afin de préserver l’équilibre des pouvoirs, l’état de droit et la liberté d’expression, d’entreprise et de circulation des biens et des personnes.
Des dérives anti-démocratiques se font jour actuellement pour ne citer que l’expulsion récente du Prêtre catholique d’origine française Sylvain URFER pour avoir été membre de l’Observatoire de la Vie Politique dénommé SEFAFI qui émet d’une manière permanente des critiques sur les pratiques contraires à la démocratie et aux libertés fondamentales des citoyens.
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