The following statement produced as a result of collaboration and dialogue between ALN members, MFM (Militants pour le Progrès de Madagascar), and Southern Africa Vice President, Stevens Mokgalapa, at the 12th Annual ALN General Assembly.
Madagascar est confrontée à des problèmes de changements climatiques dans sa quête du développement et de la croissance économique. C’est un pays isolé de l’océan Indien occidental. Il subit une dégradation avancée de son environnement et la disparition d’espèces endémiques protégées. Il est également passé par une période de crise sur le plan politique, suivie d’un coup d’État en 2009. Un nouveau régime vient d’être instauré et la population doit lutter contre la pauvreté. Il est crucial de mettre en œuvre une politique de développement durable permettant de sauvegarder l’environnement et de promouvoir la croissance économique en exploitant l’économie bleue.
Le MFM en appelle au Réseau libéral africain pour appuyer le Gouvernement de Madagascar de faire appliquer la résolution n° 34/91 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies à la 99e séance plénière du 12 décembre 1979. Il est plus judicieux de suivre les procédures des Nations-Unies en vue de la restitution à la Nation Malagasy les îles Glorieuses, Bassas da India, Juan de Nova et Europa sous l’égide des Nations Unies et de la Communauté Internationale.
A l’instar de la sortie de la crise politique de 2009 grâce à la feuille de route, Madagascar doit s’appuyer sur l’aide de l’Unité Africaine, des instances régionales telles que la SADC à l’origine de la feuille de route, à l’Indian Ocean Rim Association et des pays membres du Conseil de Sécurité comme, entre autres, la Russie, les Etats-Unis et la Chine.
Il est plus que souhaitable de voir l’implication du conseil de sécurité dans la résolution du différend entre Madagascar et la France pour la restitution des îles Malagasy.
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