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Resolutions prises a l'assemblee Generale de 2014

AFRIQUE OCCIDENTALE
SENEGAL

  1. Le RLA est préoccupé par la situation de liberté et des droits de l’homme au Sénégal. Il soutient toutes les institutions politiques et organisations de la société civile qui œuvrent pour le respect et le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice.
  2. Le RLA condamne toute forme de manipulation de la justice et de création de tribunaux d’exception. Par la même occasion, le RLA dénonce le non-respect par le Gouvernement du Sénégal de la Décision de la Cour de justice de la CEDEAO dans l’affaire opposant l’État du Sénégal à certains hauts responsables politiques libéraux interdits de sortir du territoire national.

MALI

  1. Le RLA soutient les résolutions des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la CEDEAO qui consacrent la non-partition du Mali.
  2. Le RLA demande aux groupes armés de déposer les armes.
  3. Le RLA dénonce et condamne le terrorisme sous toutes ses formes qui sévit dans le nord du Mali.
  4. Le RLA encourage et soutient les négociations qui se déroulent en Algérie avec l’appui de la communauté internationale.

BURKINA FASO
S’agissant du Burkina Faso, le Réseau libéral africain déclare que :

  1. Le Réseau n’a jamais soutenu les amendements constitutionnels récemment proposés au Burkina Faso afin d’augmenter le nombre de mandats de l’ancien Président Compaoré.
  2. Le Réseau invite les institutions de la Transition à rétablir l’État de droit au Burkina Faso et à organiser des élections dans les 12 mois.
  3. Le Réseau rejette toute forme de violence perpétrée contre tout individu au Burkina Faso, et affirme le droit de rassemblement et de manifestation pacifiques.
  4. Le Réseau exhorte tout individu et tout parti politique à veiller à la tenue d’élections libres et équitables dans un environnement ouvert et concurrentiel. 

 
AFRIQUE CENTRALE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
–        Vu la résolution prise à Kinshasa en 2011 par le Réseau libéral africain dans le cadre de la crise politique au Sénégal de lancer un appel au Président Abdoulaye WADE de ne plus se représenter pour un 3ème mandat ;
–        Vu la résolution prise par le Réseau libéral africain à Ouagadougou, le 14 mars 2014 sur l’enjeu de la gouvernance démocratique en Afrique : réflexions sur les transitions démocratiques et les alternances apaisées ;
De ce qui précède, le Réseau libéral africain :

  1. encourage le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les membres de l’Assemblée nationale à ne pas revisiter les articles intangibles de la Constitution adoptée à l’issue du référendum populaire de 2005 ;
  2. invite le Gouvernement congolais à préserver les acquis et les avancées démocratiques, gage d’une paix durable pour le développement intégral de la RDC ;
  3. exhorte le Gouvernement congolais et la MONUSCO à prendre toutes lesmesures pour mettre fin aux massacres commis dans l’est du pays.

 
BURUNDI

  1. Le Réseau exprime sa profonde inquiétude vis-à-vis de l’insécurité des dirigeants politiques au Burundi.
  2. Le RLA invite toutes les parties prenantes à garantir que le processus électoral au Burundi se déroulera de manière pacifique.

 
AFRIQUE ORIENTAL
SOUDAN
Compte tenu de la complexité de la situation au Soudan et de la nécessité d’une transformation pacifique du pays à partir d’un système de parti unique vers une démocratie multipartite, le Réseau libéral africain:

  1. encourage les parties soudanaises à mettre fin à tous les conflits armés et à déclarer un cessez-le-feu permanent dans les zones de guerre ;
  2. exhorte le Gouvernement soudanais à libérer tous les détenus et prisonniers politiques et à garantir les libertés fondamentales d’expression, d’association et d’activité politique ;
  3. appelle à des élections démocratiques, équitables et pacifiques où tous les partis auront les mêmes chances et opportunités ;
  4. approuve les efforts déployés par les partis libéraux au Soudan pour participer aux élections en s’unissant derrière un candidat unique à l’élection présidentielle ;
  5. appelle à la participation de la communauté internationale lors des élections, afin d’assurer un processus électoral pacifique et équitable.

 
AFRIQUE AUSTRALE
 MADAGASCAR

  1. Le RLA félicite la bonne tenue des élections et encourage le processus engagé pour la sortie de crise.

 
TOUTE L’AFRIQUE

  1. Le RLA est préoccupé par la situation sanitaire qui prévaut dans certains pays africains confrontés à l’épidémie d’Ebola. Il exprime sa solidarité à toute la population et espère que cette maladie sera rapidement éradiquée dans tous les pays concernés, grâce aux efforts en cours avec l’appui de la communauté internationale qu’il salue.
  2. Au regard des prochaines échéances électorales, le RLA appelle la communauté internationale et tous les amis de l’Afrique à la vigilance, notamment en déployant le maximum d’observateurs électoraux, pour veiller à ce que le processus électoral ne soit entaché d’aucune irrégularité et que le déroulement du scrutin soit sincère, apaisé et crédible.
  3. Le RLA invite les partis membres à favoriser la concertation et le dialogue entre les libéraux d’un même pays, en vue de définir des stratégies communes pour la conquête et l’exercice du pouvoir d’État.
  4. Le RLA invite les partis libéraux à s’inspirer des expériences réussies en Afrique en ce qui concerne le processus de conquête et d’exercice du pouvoir d’État, notamment en Côte d’Ivoire et dans la province du Cap-Occidental en Afrique du Sud, afin de définir et mettre en œuvre des politiques libérales de bonne gouvernance, gage de stabilité et de prospérité.
  5. Le Réseau libéral africain appuie tous les partis membres du Réseau qui participeront à des élections en 2015 dans leurs pays respectifs et leur souhaite bonne chance pour leurs campagnes. Le Réseau appelle à la surveillance de la communauté internationale pour s’assurer que toutes les élections prévues en Afrique en 2015 seront ouvertes, libres et équitables.

  
RESOLUTION SPECIALE DU RLA POUR GOMOLEMO MOTSWALEDI
Le Réseau libéral africain déplore avec une immense tristesse le décès tragique, en août 2014, de Gomolemo Motswaledi, Vice-président du Réseau Libéral Africain pour l’Afrique australe et Président du Mouvement botswanais pour la démocratie.
Nous reconnaissons en Gomolemo un leader politique qui a œuvré sans relâche pour promouvoir sa vision d’un Botswana et d’une Afrique où les êtres humains sont libres et égaux et en mesure de vivre la vie de leur choix. Pour sa famille, pour son parti, pour le Botswana, pour l’Afrique, voire pour le monde, sa disparation laisse un vide profond.
L’Assemblée générale décide :
 De reconnaître avec gratitude et honneur le rôle joué par Gomolemo dans le Réseau libéral africain en sa qualité de Vice-président pour l’Afrique australe.

  1. De reconnaître le rôle central joué par Gomolemo dans l’unification historique de l’opposition au Botswana afin de former l’alliance Umbrella for Democratic Change.
  2. De féliciter l’Umbrella for Democratic Change d’avoir remporté 17 sièges au Parlement lors des élections d’octobre 2014 et d’accéder ainsi au rang d’opposition officielle au Botswana.
  3. De créer un prix annuel spécial dénommé le prix Gomolemo Motswaledi (Gomolemo Motswaledi Award) qui sera décerné chaque année par l’Assemblée Générale du Réseau Libéral Africain à un jeune leader libéral exceptionnel, en Afrique.
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La Déclaration des droits de l’homme de Marrakech

DECLARATION ADOPTEE LORS DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Nous, partis membres du RLA, conscients du fait que les droits de l’homme ne se rapportent pas uniquement à l’égalité et à l’État de droit, mais aussi à la santé, à l’éducation et à l’économie, établissons par le présent document le Cadre des droits de l’homme du RLA. Nous appuyant sur la Charte de Mandi, la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1987), et sur les principes exposés dans le Manifeste libéral panafricain du RLA, nous nous engageons à œuvrer pour l’adoption et la mise en œuvre intégrale, par chaque pays en Afrique, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966).
Nous entreprenons d’adopter ces principes dans l’ensemble des structures internes de nos partis. Nous accordons notamment la priorité absolue à la sauvegarde et à l’encouragement des droits des femmes et des jeunes à l’égalité d’accès et de participation à tous les aspects de notre parti et de la société en général.
Les partis membres du RLA s’engagent à collaborer avec la société civile afin d’assurer l’adoption de ces principes par toutes les institutions étatiques partout en Afrique.
Nous identifions en particulier les enjeux suivants comme priorités essentielles en matière d’action politique :

  1. Garantir l’indépendance constitutionnelle du pouvoir judiciaire et construire un système juridique qui consacre les principes de l’égalité devant la loi. Là où l’État de droit existant perpétue la discrimination et les violations des droits de l’homme, il doit être énergiquement remis en cause.
  2. Garantir le droit à la sécurité de la personne et à la protection contre l’arrestation arbitraire, la détention sans procès, la torture et la peine de mort ainsi que le droit à un procès équitable.
  3. Garantir la protection constitutionnelle du droit à la liberté d’association et de réunion pacifique, à la liberté de circulation et à la participation sans entraves à la conduite des affaires publiques ainsi qu’à l’accès aux services publics.
  4. Comprendre que c’est par l’éducation que passeront obligatoirement la prise de conscience des droits civils et humains ainsi que le développement des compétences nécessaires à l’emploi et le développement des compétences et opportunités de la prochaine génération. Nous œuvrerons à l’adoption de l’éducation primaire et secondaire gratuite et obligatoire pour chaque fille et garçon en Afrique.
  5. Comprendre que la croissance économique et le développement créent le fondement qui devra soutenir de bons services de santé et d’éducation. Nous nous emploierons à garantir à chacun le droit à des conditions de travail équitables et sécurisées dans une société prospère et nous accélérerons les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable fixés lors du la Conférence Rio+20 en 2012. Nous continuerons à œuvrer pour éliminer l’extrême pauvreté, réduire le taux de mortalité infantile et freiner la propagation de diverses maladies.
  6. Garantir la mise en œuvre et l’application de lois visant à faire respecter l’égalité des droits pour les femmes, les filles et les jeunes et à prévenir en particulier les pratiques de mutilation génitale féminine ainsi que les mariages forcés et les mariages de mineures. Nous œuvrerons pour combiner l’action législative avec un programme éducatif destiné aux enfants et au grand public afin de faire prendre conscience de ces enjeux, notamment dans les zones rurales.
  7. Garantir la mise en œuvre et l’application des lois visant à faire respecter les libertés civiles, y compris la liberté d’expression, de conscience, de croyance religieuse et de culte.
  8. Garantir la mise en œuvre et l’application des lois visant à assurer l’égalité des droits devant la loi et prévenant la discrimination contre tout individu fondée sur la race, la couleur, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’âge, le genre, le sexe ou le handicap.
  9. Garantir la mise en œuvre et l’application des lois visant à prévenir la traite des êtres humains et le trafic sexuel et à mettre fin au recrutement et à l’emploi des enfants soldats ainsi qu’au travail forcé et à la servitude pour dettes. Les partis membres du RLA se sont engagés à adopter des mesures pour mettre fin à ces abus.
  10. Obtenir la reconnaissance et l’application des droits de propriété privée tels qu’exposés dans le Manifeste libéral panafricain du RLA et la Déclaration de Zanzibar de 2013. Le RLA reconnaît le rôle essentiel des droits de propriété dans l’avancement économique des citoyens et l’élimination de la pauvreté. Les partis membres du RLA se sont engagés à promouvoir la croissance économique, l’emploi et les liens commerciaux régionaux.
  11. S’employer à instituer au sein des gouvernements et des institutions des normes de gouvernance élevées, afin de rétablir la confiance du public à leur égard, aux niveaux tant national qu’international.
  12. Reconnaître l’importance d’affronter le changement climatique comme partie intégrante de la réalisation des droits de l’homme et de l’égalité des chances pour tous, et formuler des politiques de parti et de gouvernement qui garantissent des progrès dans ce domaine prioritaire.

Nous nous engageons à respecter ce Cadre des droits de l’homme du RLA et encourageons tous les gouvernements et partis politiques sur l’ensemble du continent africain à adopter ces principes et à les intégrer dans leur manifeste en vue d’une prise d’action.

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ALN celebrates close of historic General Assembly in Marrakech

The Africa Liberal Network (ALN) is pleased to share the outcomes of the 11th annual General Assembly. Hosted in mystic Marrakech from 27-29 November 2014, this was the largest and most ambitious General Assembly in the ALN’s history, with over 90 delegate attending from across the world.
“This year, the ALN accomplished a number of historic firsts including the election of a gender representative executive committee, the adoption of a robust new constitution and the acceptance of 9 new observer member parties, taking the total number of members to the largest in the Network’s history, with 44 parties” stated the ALN President, Olivier Kamitatu, who was re-elected in Marrakech to serve a second 2-year term.
After a full day of contributions from external experts and deliberations by delegates, the General Assembly also crafted a 12 point Human Rights Framework which was adopted by all members present. Aptly named the Marrakech Declaration, the document sets out the liberal perspective on human rights in Africa and commits both the ALN and its 44 members to champion interventions with respect to Female Genital Mutilation (FGM), child slavery and freedom of political association, among many other human rights issues.
Drafting of the Declaration was facilitated by Rt. Hon. Andrew Stunell MP, Governor of the Westminster Foundation for Democracy, who commented:
“Many member parties gave first-hand testimony to the serious lack of basic political and human rights in their own countries.  This land-mark Declaration can now be the reference point for future action and campaigning for justice for all, regardless of status or power.”
Most notably, the declaration commits all members to actively challenge discrimination on any grounds including gender, sexuality, race, colour, nationality, ethnic origin, religion, age or disability. This is the first declaration of its kind in Africa that commits contemporary political parties to fight discrimination in such a broad manner, particularly with respect to sexual orientation.
The 2014 General Assembly also presented an opportunity to share best practice with fellow liberals from the Arab Alliance for Freedom and Democracy, with whom the ALN signed a cooperation agreement with a view to strengthening liberalism across the MENA region.
The Africa Liberal Network would like to convey its sincere thanks to its key partners the UK Liberal Democrats, Westminster Foundation for Democracy and Friedrich Naumann Foundation for Freedom, without who’s support it would not have been possible to achieve these exceptional outcomes.
Commenting on the event, Iain Gill, the Head of the UK Liberal Democrats International Office stated, “ The UK Liberal Democrats are immensely proud to sponsor the Africa Liberal Network. Over the last five years we have watched it develop exponentially and beyond expectations.  The ALN is now has the largest regional network in the Liberal International family outside of ALDE with a  total membership of 44 parties and we are growing in both quality and quantity. Our 2018 objective  is to surpass the European network and become the dominant force in international liberal politics.”
 

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ALN condemns Sudanese government for opposition leader arrest

The Africa Liberal Network (ALN), the largest political network on the continent consisting of 35 political parties in 24 states, would like to express dire concern about the arrest and detention in Sudan of Mr. Ibrahim Al Shaikh, leader of the opposition Sudanese Congress Party (SCP), and calls for his immediate release from prison.
Mr. Al Shaikh has been in detention since 6 June 2014 along with 15 members of his party after publicly questioning the government’s formation of the Rapid Support Forces (RSFs), a janjawid pro-government militia accused of numerous human rights violations and crimes against humanity in Darfur, South and North Kordufan.
Mr. Al Shaikh joins many other citizens that have been arrested or detained for daring to publicly question government actions.
This type of clampdown on free speech is not consistent with the values of democracy upheld by the Africa Liberal Network, and as such the ALN condemns the Sudanese government for this action, which appears to be designed to silence any opposition to its regime.
The ALN will continue to monitor the situation and should it not improve, will call on our extensive international partners to join us in fighting for Mr. Al Shaikh’s release.
Media enquiries:
Olivier Kamitatu Etsu
Africa Liberal Network President
+24 381 268 1774

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Proposition liberale pour une gouvernance democratique et des alternances paisibles en Afrique

Adoptée par le Réseau Liberal Africain lors du Forum Libéral sous le thème :
« Enjeux de la gouvernance démocratique en Afrique : Réflexions sur les transitions démocratiques et les alternances au pouvoir »
Ouagadougou, 14 mars 2014
Attendu que le Réseau Libéral Africain, membre de l’Internationale Libérale demeure, conformément au Manifeste d’Oxford de 1947, attaché aux valeurs de
Liberté, de Démocratie et de Paix ; Attendu que la situation sécuritaire et démocratique qui a prévalu dans certains pays d’Afrique constitue une préoccupation majeure pour toute la communauté libérale internationale ; Attendu que le Réseau Libéral Africain, dans sa Charte fondamentale et la Déclaration de Johannesburg de juin 2003, s’est assigné comme mission de défendre et de promouvoir les libertés, la démocratie, la paix et l’Etat de droit partout sur le continent africain.
EXPOSÉ DES MOTIFS
En Afrique, l’engouement à l’égard de la gouvernance démocratique ne procède pas d’une compréhension partagée des différents acteurs sur son contenu. Il tient plutôt
à l’ampleur des enjeux politique, institutionnel et économique, voire éthique et social.
Pour autant, la gouvernance démocratique peut constituer un socle approprié pour construire l’accord sur les règles du jeu politique en Afrique, où il peut y avoir un
certain nombre de bases culturelles divergentes de la légitimité autre que la base légale. C’est dû au fait que l’accord de principe de la gouvernance démocratique est
en pleine évolution.
Au Burkina Faso, l’enjeu de la gouvernance démocratique est lié aux conditions devant favoriser l’avènement d’alternances politiques apaisées.
Au regard des velléités de remise en cause des acquis démocratiques, tous les acteurs politiques du Burkina Faso ont l’obligation de fédérer leurs efforts, en vue
de préserver et de renforcer les conditions d’une démocratie fonctionnelle. En effet, il sied d’obtenir le respect strict des dispositions constitutionnelles en vigueur,
mais aussi de rendre intangibles et irréversibles certaines d’entre elles.
Les organisations qui adhèrent à la philosophie libérale, particulièrement le Réseau Libéral Africain, appuyé, entre autres, par la Fondation Friedrich Naumann pour la
Liberté, ont un rôle déterminant à jouer dans la préservation de la paix et de la cohésion sociales au Burkina Faso.
D’un point de vue institutionnel, l’ensemble des démocraties contemporaines puisent dans un même socle commun dont la finalité est la liberté et l’épanouissement des individus. Cela requiert un cadre : l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs, la justice sociale, le respect des institutions et du principe de l’obligation de rendre compte des gouvernants, la protection des libertés et autres droits fondamentaux, le pluralisme politique, la liberté d’expression et d’opinion, la paix, la sécurité et la cohésion sociale.
Le Réseau Libéral Africain propose à toute la classe politique africaine, aux acteurs de la Société Civile et à la communauté internationale, régionale et sous régionale la
Résolution qui suit :
1. Pour réaliser des alternances démocratiques paisibles en Afrique dans le respect du cadre normatif :
Imposer le respect des dispositions du protocole de la CEDEAO de 2001 sur la bonne gouvernance et la démocratie et de la Charte de l’Union
Africaine de 2007 sur la bonne gouvernance, la démocratie et les élections ; 
Généraliser, par l’adoption de dispositions constitutionnelles intangibles, la limitation du nombre et de la durée des mandats ; 
Interdire toute modification des lois électorales de nature à remettre en cause les acquis démocratiques un (01) an avant la tenue des élections ;
Promouvoir le dialogue entre toutes les parties prenantes, en vue de dégager un consensus sur le fichier électoral, le mode de scrutin, le découpage des circonscriptions et le calendrier électoral ;
Assurer le monitoring du processus électoral par des missions d´observations internationales depuis l’élaboration du fichier jusqu’à la publication des résultats.
2. Pour promouvoir une démocratie libérale en Afrique :
Veiller à la formation des militants et sympathisants sur les valeurs et principes du projet libéral au sein des partis membres du RLA, par la mise en place de plateformes appropriées en relation avec les partenaires ;
Créer et consolider des passerelles entre les Partis politiques et la Société Civile ;
Promouvoir la création de plateformes de formation d’observateurs en vue de la constitution de missions d’observations des élections en partenariat avec des organisations appropriées.
3. Pour promouvoir l’alternance démocratique dans la concorde nationale au Burkina Faso :
Tirer les enseignements des tensions et crises historiques ainsi que des révisions constitutionnelles dans le passé, en vue de prevenir les situations conduisant au chaos ou coups de force ;
Promouvoir le dialogue entre les Partis politiques, la Société Civile et tous les autres acteurs du processus démocratique, en vue de créer les conditions d’une alternance apaisée;
Maintenir la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux (2) ;
Inviter la Communauté Internationale et les Réseaux libéraux (RLA, ALDEPAC et LI) à s’impliquer activement dans tous les processus nécessitant le respect des normes constitutionnelles relatives à la limitation des mandats et de leur durée.
Ont signé :
 M. Olivier Kamitatu, ARC / RD Congo
 Me Gilbert N. Ouédraogo, ADF-RDA / Burkina Faso
 M. Ahmadou Elbaz, UC / Maroc
 M. Ousmane Ben Fana Traoré, PCR / Mali
 Mme Kanaté Diakité Fatouma, RDR / Côte d’Ivoire
 Dr Lamine Ba, PLC / Sénégal
 Dr Malick Dieng, PDS / Sénégal
 M. Alpha Diallo, PULS / Guinée
 M. Alpha Boubacar Ba, UFDG / Guinée
 M. Mohamed Tall, UFR / Guinée
 Honorable Thierno Bocoum, REWMI / Sénégal (observateur)
 M. Zéphirin Diabré, UPC / Burkina Faso (observateur)
 Me Djibril War, APR / Sénégal (observateur)

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Sur le Soudan

Le RLA dénonce le recours à la violence exercée lors des manifestations pacifiques organisées en septembre dernier qui ont provoqué plus de 200 victimes et des centaines de blessés parmi les manifestants.
Le RLA appelle le Gouvernement Soudanais à assumer ses responsabilités en évitant toute impunité pour les responsables de ces exactions qui doivent etre arrêtés, déférés devant la justice et condamnés.
Le RLA apporte son appui au peuple soudanais et aux partis politiques qui ont fait le choix de la liberté et la Démocratie. Le Réseau salue l’adhésion du TRuth Fédéral Parti comme membre observateur aux côtés du LDP. Ils les encourage à poursuivre leur combat en faveur des aspirations profondes du peuple soudanais et enverra une délégation s’enquerir de la situation qui prevaut au Soudan.

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Législatives en Guinée : Le Réseau libéral Africain soutient les recours à la Cour Suprême

Le Réseau Libéral Africain (RLA) a suivi de près le scrutin du 28 septembre 2013. Il félicite le peuple de Guinée pour le calme et la sérénité qui ont caractérisé le vote. Il note la mobilisation massive des Guinéens dénotant aussi leur volonté d’instituer des valeurs démocratiques et une bonne gouvernance dans leur pays, gage d’un développement équilibré et harmonieux.
Cependant, le RLA note, beaucoup d’irrégularités et de graves allégations de fraudes mises en évidence par la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne, ainsi que d’autres missions d’observations dont l’ONU et la CEDEAO.
Ces irrégularité et fraudes comprennent entre autres :
1. le refus systématique des autorités électorales d’enrôler les militants de l’opposition ;
2. le refus tout aussi systématique de distribuer un nombre significatif de cartes électorales aux militants de l’opposition déjà enrôlés ;
3. le refus d’accès aux représentants des partis d’opposition et aux Observateurs dans certains centres de vote ;
4. des forces de sécurité et des fonctionnaires du gouvernement fortement impliqués dans tout le processus électoral, influençant ainsi la sincérité du vote.

Le RLA félicite l’opposition pour avoir recouru aux voies légales pour protester contre ces irrégularités et fraudes et la soutient dans l’action introduite devant la Cour Suprême.
Le RLA invite la Cour Suprême à rendre une décision basée uniquement sur le droit, ceci afin de favoriser la stabilité dans le pays et aussi mettre en place un Parlement qui reflète la volonté du peuple exprimée le 28 septembre dernier.
Pendant que la Cour délibère, nous exhortons tous les citoyens à rester calme et laisser le processus judiciaire suivre son cours.
Enquêtes par médias :
Olivier Kamitatu Etsu 
Président de l’Réseau Libéral Africain 
+24 381 268 1774
Maître Gilbert Noël Ouédraogo
Vice-président Afrique d’Ouest 
+226 50 30 73 33 / +226 76 66 44 54

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Le Réseau Libéral d'Afrique accueille avec plaisir l'accord d'un cadre électoral en Guinée

Le Réseau Libéral Africain (RLA) voudrait louer tous les partis en Guinée sur l’accord d’un cadre électoral d’élections nationales différées depuis longtemps, maintenant prévues pour  fin septembre 2013.

Au mois de mars  de cette année, le RLA avait  demandé un dialogue significatif et inclusif de toutes  les parties prenantes aux élections en vue d’une ‘instabilité et d’une violence répandues à travers le  pays, attisées  par de  sérieuses préoccupations de  la crédibilité du processus des préparatifs aux élections dans le  passé.

L’accord politique qui a été signé cette semaine présente un nouveau cadre pour des élections nationales en Guinée et a  reçu l’approbation du parti au  pouvoir  en Guinée ainsi que de  l’opposition. Ceci grâce en partie  à la participation active et constructive de partenaires  internationaux qui ont tous répondu  à l’appel du RLA pour une médiation externe.

Au centre du nouvel  accord  se trouve la décision de limiter la participation de la compagnie sud africaine de gestion d’élections sud africaine controversée, Waymark, ainsi que la décision de permettre à la grande diaspora  de Guinée de participer aux ‘élections, quelque chose que le gouvernement avait refusé de permettre auparavant.
On doit louer en particulier les partis politiques membres du RLA: l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le Parti de l’Unité et du Libéralisme Social (PULS) et l’Union des Forces Républicaines (UFR) qui, malgre la résistance ont initié la participation au dialogue avec le gouvernement de Guinée pour garantir la résolution constructive de la situation.

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Déclaration du Reseau Liberal Africain sur la situation en Afrique de l'Ouest

Nous, partis membres du Réseau Libéral Africain réunis à Bamako le 1 er et 2 juin 2013 sur le thème de « la crise au Mali et la gouvernance sécuritaire en Afrique de l’Ouest », après avoir examiné la situation politique et sécuritaire dans la sous région, convenons de ce qui suit :
Sur le Sénégal:
Nous condamnons :
– le non respect des dispositions de l’arrêt rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO relative à la violation des droits d’aller et de venir des responsables libéraux et de la présomption d’innocence.
– les atteintes à la liberté d’expression et de manifestation reconnue par la Constitution
Exhortons :
– au respect scrupuleux des valeurs et des principes fondamentaux du libéralisme ;
– au respect d”un Etat de droit, des libertés individuelles et collectives,
– à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice et à la promotion des droits économiques, des spécificités sociales et culturelles.
Sur la Guinée
Le Réseau Libéral Africain constate avec consternation qu’après les élections de 2010, qui ont consacré l’accès au pouvoir du Professeur Alpha Condé, une profonde crise de confiance s’est installée entre le pouvoir et l’opposition dans un contexte de transition qui perdure.
En effet, depuis deux (02) ans, la vie politique guinéenne est marquée par des violences perpétrées lors des manifestations autorisées, par la violation des droits fondamentaux , le non respect de la Constitution et des lois du pays, la politisation à outrance de l’administration, la mise sous coupe réglée des médias publics, l’intimidation de la presse privée et le harcèlement des opérateurs privés n’ayant pas soutenu le parti au pouvoir lors des élections présidentielles.
Tout compte fait, les tensions politiques et sociales sont si exacerbées qu’il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme afin de désamorcer les risques d’affrontements inters-ethniques qui se profilent à l’horizon.
Face à cette situation alarmante, le Réseau Libéral Africain, fidèle à ses principes de liberté, de démocratie et de paix, invite les autorités guinéennes et l’opposition républicaine à :
– privilégier un dialogue structuré pour trouver un consensus sur le choix de l’opérateur technique privé, la révision du fichier électoral, le vote des Guinéens de l’extérieur et l’indépendance de la Commission Nationale Electorale ;
– arrêter les violences perpétrées contre les populations, les militants de l’opposition et leurs leaders :
– organiser des élections libres, transparentes et acceptées de tous afin d’éviter des conflits post électoraux ;
– faciliter le rôle de la médiation sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies.
Fait à Bamako, le 2 juin 2013

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